jeudi 6 novembre 2008

Coluche 80-81




Alors c'est l'histoire d'un mec ...
C'est Alain Delon qui prend de l'essence. Le pompiste tout étonné lui dit, "M'sieur Alain Delon, comment je peux-t-y vous aider ?" Alain Delon, un peu gêné, l'air stressé lui répond ... "Avez-vous des toilettes privés" Le pompiste ne comprend pas trop, lui répond "On a des chiottes là bas, vous avez qu'à y aller". Alain Delon, insiste, "Vous n'avez pas des toilettes, comment dire, privé" 'Bah aussi Delon que vous êtes moi je vous dis que les toilettes c'est là bas". Alain Delon, visiblement très empressé se dirige alors vers l'endroit indiqué. Il en revient tout trempé, et le pompiste lui dit "mais vous êtes dégueulasse !". Alain Delon, répond "mais non ce n'est pas moi, j'étais en train de pisser et le mec à côté de moi s'est retourné et m'a dit: "Ah c'est Alain Delon !""

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Alors c'est l'histoire d'Ari Vatanen qui fait le Paris Dakar, avec son co-pilote. D'un coup, il s'arrête brusquement, pris d'une violente envie d'uriner. Il sort, dégaine ... Le serpent à sonnette, qui passait par là, se dit "Tiens un collègue, et hop il le mord." Ari Vatanen dit alors à son co-pilote "eh magne-toi, appelle le toubib je me suis fait mordre le noeud par un serpent. Le co-pilote s'exécute, "Docteur, mon collègue s'est fait mordre par un serpent, que faut-il que je fasse ?" "Eh bien, monsieur, la seule chose que vous puissiez faire, c'est lui sucer la plaie.
"qu'est-ce qu'il a dit le médecin" "Que t'allais mourrir".
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Voilà, ce sont là deux versions retranscrites, avec quelques erreurs, d'histoires de Coluche.
Légèrement vulgaire, mais plutôt drôle, non ?

Vous ne connaissiez peut être pas ces histoires là de Coluche, Antoine De Caunes, lui, a cotoyé Coluche. Visiblement, le jeune premier des infos du rock, monsieur rapido, a voulu présenter un personnage Coluche que l'on connaissait moins bien. De Caunes, sur les traces de son papa journaliste, investigateur, nous présente le Coluche des 80, celui qui se prend au sérieux.

Tout est dit, ce Coluche là, que vous ne pensiez même pas qu'on allait vous présenter (si l'on en croit le titre), que la famille Colucci ne voulait pas non plus que l'on présente, ne nous fait pas vraiment rire, ne nous est pas vraiment sympathique. Certes, il festoye, toujours entouré de ses amis, ou des Charly-Hebdoiste, en tête, Choron, dans une vulgarité permanente. Nous cherchons le raffinement. Il n'y en a aucun.

Trouver les 7 différences

François-Xavier De Maison, devenu comique après le 11 septembre auquel il a échappé est pourtant intéressant dans sa composition, notamment dans sa performance vocale ou bien dans sa capacité à l'imitation et son sens de l'observation. Travail sérieux.

Mais tandis que Sylvie Testud était Sagan, que Bouquet était le promeneur du champs de Mars, sans être vraiment Mitterrand, tandis que tous les Bob Dylan d'I'm not there, au premier chef Kate Blanchett, nous irradiait, ici, De Maison incarne, lui, un portrait grossier, une caricature, et physiquement l'acteur ne parvient pas une seule seconde à nous faire penser à l'inventeur des restos du coeur.

Aujourd'hui, on devrait ne plus avoir le droit, ni d'avoir faim ni d'avoir froid. Aujourd'hui, la politique a pris une place qu'elle n'a jamais prise. La surmédiatisation Sarkosienne a laissé place à la surmédiatisation Obamahéenne (Oh Bahamas ... pff ...) . Coluche président ?



Non ce n'était pas le bon moment pour me parler politique...

Sérieux sont De Caunes et son sujet. Légèrement vulgaire, mais jamais drôle. Jamais bien non plus. A éviter.

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