vendredi 6 février 2009

Travelling Jérusalem: Mode d'emploi

Nous y sommes. Travelling 20 ème bat son plein. Vous pouvez en profiter dans les différentes salles participantes jusqu'au 10 Février:
L'auditorium du Tambour, Le Ciné TNB qui redevient le lieu névralgique du festival, le cinéma Gaumont, L'Arvor, pour les lieux principaux Rennais. Pour Travelling Junior, direction Lillico. Pour boire un thé à la menthe ou grignoter un mezze en regardant une expo photo, direction rue le Bastard, au centre de l'Urbanisme. Autres lieux: la péniche spectacle, mais aussi les cinémas environnants que sont le Sévigné à Cesson, le Foyer à Acigné, le Triskell à Betton, l'Espérance à Chartres, ou le Grand Logis à Bruz. Et pous les night-clubbers, les noctambules, l'UBU se met au Diapason. Ah oui, Rennes 1 suit Rennes 2, le Diapason est aussi un lieu de diffusion du festival !
Alors Travelling comment ça marche, ou Travelling pour les nuls ... en quelques mots, un évènement cinématographique de première importance, à ne louper sous aucun prétexte !
Le thème est choisi d'année en année, destination une ville. Alger, Buenos Aires, Tokyo, Londres, Marseille, Lisbonne, Le Caire, Helsinky, Lisbonne, par exemple ont précédé Jérusalem.
En parallèle, un festival, qui décerne des prix à des courts-métrages (un peu plus loin en arrière, le festival donnait lieu à une compétition de long métrage, Requiem for a dream par exemple y fut sélectionné), en parallèle encore une programmation pour Tous, Travelling Junior, qui réserve aussi quelques pépites.
Une programmation riche, qui doit avoir un rapport avec la Ville et non le pays, et qui permet de tout aussi bien revoir des grands classiques, découvrir ou redécouvrir les grands noms du cinéma du pays, découvrir des horizons nouveaux, se risquer à des expériences de cinéma nouvelles, ou encore rencontrer des gens.
Le tout est orchestré par l'association Clair Obscur, et je ne peux que vous inciter à consulter le site officiel du festival.
Un outil assez indispensable, la grille de programmation, disponible au TNB notamment (ou supplément Ouest France), un souvenir qui vaut le coup, le guide officiel, petit fasicule d'environ 200 pages qui vous dira tout sur le festival.
La programmation se décline en 55 films, tournés entre 1897 et 2008, propose 2 cartes Blanches à Hussam Hindi, ancien directeur du festival (et Palestinien d'origine), et à Yael Fogiel, productrice. Six réalisateurs Palestiniens sont invités, six réalisateurs Palestiniens, plus un anglo-israelien. Nous regretterons juste l'absence de Gitai et Suleyman.

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