dimanche 17 mai 2009

Les films à suivre ... par Emilie



Cette année, place aux plasticiens... image travaillée et parlante, auteurs reconnus et controversés.

Nous avons très envie de découvrir Soudain, le vide du provocateur Gaspard Noé.

L'histoire : À Tokyo, Oscar et sa soeur Linda vivent d'expédients : elle est stripteaseuse dans une boîte de nuit et, lui, deale. Mais à la suite d'une descente de police, Oscar prend une balle. Fidèle à sa promesse de ne pas abandonner sa soeur, son esprit se détache de son corps, se met à errer et connaît des visions hallucinatoires qui virent au cauchemar.




Le véritable retour de l'ex palmé Quintin Tarentino avec Inglorious Basterds -ces derniers temps, il ne s'était pas trop foulé. Un casting internationnal et très français avec, notamment, Mélanie Laurent, Brad Pitt, Diane Kruger, Maggie Cheug, Léa Seydoux...

L'histoire de deux vengeances qui se rejoignent : celle d'un groupe de soldats juifs américains contre d'anciens nazis et celle d'une jeune française dont les parents ont été assassinés.





Antichrist de Lars Von Trier avec Charlotte Gainsbourg et William Defoe. L'histoire d'un psy qui emmène sa femme à Eden, dans leur chalet, pour la confronter à son pire souvenir : la mort accidentelle de leur fils. Des événements surnaturels vont survenir, en rapport avec la thèse écrite par la jeune femme, sur le thème des sorcières persécutées au Moyen-Age.
Le film propose une vision très sombre de l'humanité, partant de l'hypothèse selon laquelle la Terre est l'oeuvre du Mal plutôt que celle du Bien.
Dans sa forme il s'annonce comme la somme de toutes les expérimentations esthétiques du réalisateur (on l'annonce comme l'un des plus beaux qu'il ait jamais tourné).





Auteur de deux longs métrages -et désormais trois !- le palestinien Elia Suleiman est considéré comme l'un des plus grand cinéastes du monde. Il nous avait effectivement grandement impressionné avec Intervention Divine. Avec Le temps qu'il reste (à ne pas confondre avec Le temps qui reste, d'Ozon) il nous revient avec une histoire toujours autobiographique, mais encore plus ambitieuse, puisqu'elle recouvre l'Histoire.
De la création de l'Etat d'Israël en 1948 à nos jours, au travers de l'histoire de Fuad, un homme membre de la résistance palestinienne, se dessine la quête d'identité de son fils. La réalité de ce bouleversement politique amène Elia Suleiman, acteur dans son propre film, à se poser une question : est-ce lui qui porte la Palestine là où il va, ou bien la Palestine qui s'étend au reste du monde ?



Le Ruban blanc de Michael Haneke, maître du malaise à l'écran et dans la salle, nous montre un village au nord de l'Allemagne, la veille de la 1ère guerre mondiale où se passent de drôles d'incidents liés à une chorale d'enfants.
Il n'est pas un film d'Haneke qui n'ait été présenté à Cannes. Cette fois-ci, il tourne en noir et blanc. Se pourrait-il qu'il obtienne la palme ?




Il ne faudra pas attendre bien longtemps -une semaine- pour découvrir Etreintes brisées, le nouveau film de Pedro Almodovar, dont la bande-annonce est déjà diffusée en salle. Le cinéaste reprend à bon escient sa nouvelle muse, Penelope Cruz pour cette histoire d'un réalisateur qui perd la vue en perdant la femme de sa vie.






Un prophète de Jacques Audiard. Ici, encore un grand cinéaste de la forme, de la couleur, du plan. Ce film, avec Niels Arestrup et le débutant Tahar Rahim, est entouré de mystère.
Condamné à six ans de prison, Malik El Djebena, ne sait ni lire, ni écrire. À son arrivée en Centrale, seul au monde, il paraît plus jeune, plus fragile que les autres détenus. Il a 19 ans. D'emblée, il tombe sous la coupe d'un groupe de prisonniers corses qui fait régner sa loi dans la prison. Le jeune homme apprend vite. Au fil des " missions ", il s'endurcit et gagne la confiance des Corses. Mais, très vite, Malik utilise toute son intelligence pour développer discrètement son propre réseau...
Nous espérons que le film est à la hauteur de sa très belle affiche.




Plus anecdotique et autant accessible qu'Etreintes Brisées, Looking for Eric, le dernier Ken Loach, s'oriente vers l'humour, avec l'histoire d'un dépressif britannique qui se met à parler avec une projection d'Eric Cantona, son idole. Un film qui parlera certainement aux frediens. A signaler que Ken Loach est un grand habitué de Cannes. Cependant, s'il obtenait la Palme pour ce film nous en serions stupéfaits. Mais cela fait plaisir de voir le souvent trop gris Loach partir vers l'humour.


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